La courbe du chômage est souvent au centre des débats dans l'Hexagone. L'évolution du taux de chômage constitue un bon indicateur de la santé économique d'un pays, c'est pourquoi elle est observée avec autant d'attention. Dernier exemple en date : la crise des sub-primes de 2008, qui s'est traduite dans les chiffres par une forte hausse du taux de chômage dans l'ensemble de l'Hexagone.

Le raisonnement peut aussi être fait à l'échelle municipale. Nous avons analysé les variations de la part de demandeurs d'emploi dans le 1er arrondissement de Paris de 2006 à 2014, d'après les données calculées par l'INSEE.

Évolution de la part de chômeurs dans le 1er arrondissement de Paris entre 2006 et 2014

8,67 % des actifs de l'arrondissement étaient sans emploi en 2006. Le taux de chômage est remonté à 8,82 % en 2007, soit une augmentation de 0,15 point. Après avoir faibli de 0,28 point, il s'élevait à 8,54 % en 2008. La part d'actifs inoccupés a connu une hausse de 0,11 point, et a atteint 8,65 % en 2009. Après avoir faibli de 0,14 point, elle s'élevait à 8,51 % en 2010. La part de demandeurs d'emploi s'est accentuée de 1,54 point en quatre ans, s'accentuant en moyenne de 4,22 % par an jusqu'en 2014.

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